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Nouvelles et medias

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De nombreux Ontariens plus vulnérables à certains types de cancer à cause des iniquités en santé

avril 4, 2018

lecture 3 min

De nombreux Ontariens sont plus vulnérables à certains types de cancer et ont moins de chances de survie à cause des iniquités santé. Un nouveau rapport publié aujourd’hui par Action Cancer Ontario révèle la nécessité de mettre en place des stratégies globales dans les divers secteurs et aux différents échelons du gouvernement pour réduire les facteurs de risque de cancer pour les Ontariens victimes d’iniquités en matière de santé et pour la population en général.

Le rapport Indice de qualité du système de prévention : l’équité en santé fait suite au rapport 2016 Prevention System Quality Index (en anglais seulement). Il porte sur quatre facteurs de risque de cancer (la consommation de tabac, la consommation d’alcool, l’inactivité physique et la mauvaise alimentation) et se concentre sur le thème de l’équité en santé.

L’un des thèmes centraux du rapport porte sur les Premières Nations, les Inuits et les Métis de l’Ontario, qui ont une histoire qui leur est propre, mais partagent les conséquences négatives de la colonisation, dont l’incidence sur tous les aspects de leur santé a été considérable. Les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis présentent des taux supérieurs pour certains facteurs de risque de cancer, des taux croissants de nouveaux cas de cancer et des taux de survie inférieurs à ceux des Ontariens non-autochtones.

« Il est essentiel de corriger les iniquités en santé pour de nombreux groupes en Ontario afin de renforcer nos efforts de prévention du cancer », a déclaré la Dre Linda Rabeneck, vice-présidente du service de Prévention et lutte contre le cancer d’Action Cancer Ontario. « Le rapport Indice de qualité du système de prévention : l’équité en santé indique les domaines dans lesquels des efforts supplémentaires doivent être déployés pour élaborer et améliorer les politiques et programmes visant à réduire les facteurs de risque de cancer pour tous les Ontariens, en particulier les personnes victimes d’iniquités en matière de santé. »

Principales observations et possibilités :

  • Les Ontariens avec un faible niveau de revenu ou de scolarité demeurent de plus gros fumeurs que le reste de la population et sont plus susceptibles d’être exposés à la fumée secondaire.
    • Les résidents de complexes d’habitation (p. ex., immeubles d’habitation) sont plus susceptibles d’être exposés à la fumée secondaire que les personnes vivant dans des maisons individuelles. Les résidents de logements sociaux sont particulièrement vulnérables. Parmi les douze plus grandes sociétés locales de logement de l’Ontario, seules cinq d’entre elles interdisent aux nouveaux locataires de fumer dans les habitations. L’application de politiques antitabac dans les complexes d’habitation devrait être envisagée, en se concentrant sur les logements sociaux.
  • Les ménages de l’Ontario ayant les plus faibles revenus ont dix-neuf fois plus de risques d’être en situation d’insécurité alimentaire que les ménages aux revenus les plus élevés.
    • Les politiques destinées à réduire la pauvreté ont fait leurs preuves en matière de réduction de l’insécurité alimentaire des ménages au Canada. Le gouvernement de l’Ontario est encouragé à continuer d’élaborer et de garantir l’exécution de sa stratégie en matière de sécurité alimentaire. La mise en œuvre continue des politiques de réduction de la pauvreté du gouvernement provincial, notamment la hausse du salaire minimum et des prestations d’assurance sociale, et l’évaluation de l’incidence du projet pilote sur le revenu de base, peut permettre de répondre à ce grave problème d’insécurité alimentaire.
  • Les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis affichent des taux de tabagisme supérieurs, et les Inuits et les Métis sont plus susceptibles d’être exposés à la fumée secondaire que les Ontariens non-autochtones. Les peuples des Premières Nations, les Inuits et les Métis sont également plus susceptibles d’être en situation d’insécurité alimentaire que le reste de la population non-autochtone.
    • Des politiques et programmes pertinents sur le plan culturel, élaborés en collaboration avec les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis, sont nécessaires pour réduire les facteurs de risque de cancer et les iniquités en santé. Le rapport d’Action Cancer Ontario Path to Prevention—Recommendations for Reducing Chronic Disease in First Nations, Inuit and Métis (en anglais seulement) présente des recommandations relatives à l’élaboration de politiques et de programmes visant à répondre aux besoins uniques des peuples des Premières Nations, des Inuits et des Métis. Ces suggestions sont reprises dans le rapport Indice de qualité du système de prévention : l’équité en santé.

Pour consulter le rapport complet Indice de qualité du système de prévention : l’équité en santé (en anglais seulement), cliquez ici.

Les principales observations et possibilités découlant du rapport sont résumées dans la fiche d’information médias. Vous pourrez également consulter une fiche d’information médias portant sur les observations propres aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis présentes dans le rapport.