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Nouvelles et medias

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Un nouveau rapport met en lumière comment améliorer la prévention du cancer en Ontario

octobre 18, 2016

lecture 5 min.

Action Cancer Ontario publie son indice de qualité du système de prévention pour 2016

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Le cancer continue d’être la principale cause de décès dans la province. Un Ontarien sur deux aura un cancer au cours de sa vie, et un Ontarien sur quatre en mourra, mais au moins la moitié de tous les cancers pourraient être évités en éliminant des facteurs de risque connus qui sont liés au mode de vie, à l’emploi et à l’environnement. Selon un rapport publié aujourd’hui par Action Cancer Ontario, davantage de mesures peuvent être prises dans divers secteurs pour améliorer la santé des Ontariens afin de réduire le nombre de personnes qui développent un cancer.

L’Indice de la qualité du système de prévention pour 2016 : Surveiller les efforts consentis par l’Ontario pour prévenir le cancer (2016 Prevention System Quality Index: Monitoring Ontario’s Efforts in Cancer Prevention) est le deuxième rapport publié par Action Cancer Ontario qui met l’accent sur les indicateurs des politiques et des programmes qui peuvent réduire les facteurs de risque de cancer et les expositions dans la population. Le rapport relève les réalisations et les lacunes au sein du système de prévention et met en lumière les possibilités de promouvoir la prévention du cancer en Ontario.

« Cibler des expositions et des facteurs de risque bien prévis est essentiel pour améliorer la santé globale des Ontariens et, en dernier ressort, pour réduire le fardeau du cancer », mentionne Dre Linda Rabeneck, vice-présidente, Prévention et contrôle du cancer, Action Cancer Ontario. « Bien que des politiques et des programmes soient déjà en place en Ontario, l’Indice de qualité du système de prévention révèle qu’il existe encore de nombreuses possibilités de travailler avec nos partenaires des divers secteurs pour créer des milieux plus sains et établir des mesures de soutien pouvant prévenir le cancer. »

L’Indice de qualité du système de prévention de cette année rend compte de 21 indicateurs de politiques et de programmes liés au tabagisme, à l’alcool, à la saine alimentation, à l’activité physique, aux rayons ultraviolets A, aux carcinogènes environnementaux (radon et particules fines), aux carcinogènes en milieu de travail (formaldéhyde et nickel) et aux agents infectieux (papillomavirus et hépatite B).

Au nombre des principales conclusions et occasions, citons les suivantes :

  • Environ 30 pour cent des décès par cancer sont attribuables au tabagisme. Pour réduire le tabagisme, l’Organisation mondiale de la Santé recommande l’imposition d’une taxe d’au moins 75 pour cent sur le prix de détail du tabac. En avril 2016, les taxes sur le tabac en Ontario s’établissaient seulement à 65 pour cent du prix de détail total moyen du tabac, ce qui veut dire qu’une augmentation importante des taxes sur le tabac dans la province s’impose. L’Ontario présente le deuxième taux d’imposition le plus bas sur les produits du tabac au Canada.
  • Chaque année, on estime qu’environ 1 000 à 3 000 des nouveaux cas de cancer recensés en Ontario sont attribuables à la consommation d’alcool. La privatisation des points de vente d’alcool et l’accroissement de la disponibilité de l’alcool peuvent augmenter la consommation d’alcool dans la population. Un contrôle continu sera nécessaire pour déterminer si la consommation d’alcool augmentera à la suite des décisions récentes du gouvernement de l’Ontario d’autoriser la vente d’alcool en ligne et de permettre à quelque 450 épiceries de vendre de la bière, du vin et du cidre dans les prochaines années.
  • La recherche révèle que la consommation accrue d’aliments contenant des fibres alimentaires réduit le risque de cancer colorectal et que la consommation de légumes et de fruits non farineux diminue probablement le risque de certains cancers. Les adultes et certains enfants qui n’ont pas les moyens d’acheter des aliments nutritifs ont tendance à manger beaucoup moins de portions de fruits et légumes que ceux qui ont les moyens d’en acheter. En 2014, 11,9 pour cent des ménages en Ontario avait peu accès à des aliments nutritifs en raison d’un manque de ressources financières (ce qu’on a appelé l’insécurité alimentaire) et que l’accès s’est empiré pour certains ménages de 2005 à 2014. L’augmentation du salaire minimum général, l’aide sociale et les prestations d’assurance-emploi, ainsi que la mise en oeuvre d’autres politiques de réduction de la pauvreté pourraient contribuer à améliorer l’accès aux aliments nutritifs. L’activité physique réduit le risque de cancer du côlon et diminue probablement le risque de cancer du sein et de cancer de l’endomètre après la ménopause. Les modes de transport actif (la marche et le vélo) comptent pour environ un déplacement sur cinq à destination et en partance du lieu de travail par des adultes résidant dans les régions de Greater Golden Horseshoe. La majorité de ces déplacements sont effectués vers ou à partir des emplacements de transport en commun, ce qui donne à penser que le transport en commun contribue sensiblement à l’activité physique.
  • L’exposition au radon est une cause établie du cancer du poumon, le risque augmentant à des niveaux d’exposition plus élevés. Environ le quart des foyers sondés en Ontario comportaient des concentrations de radon supérieures ou égales à 100 Bq/m³, la concentration de radon moyenne annuelle pour laquelle l’Organisation mondiale de la Santé recommande des mesures correctives. Les concentrations de radon élevées dans les foyers de l’Ontario peuvent être réduites en prenant des mesures de prévention du radon dans le cadre d’un code du bâtiment obligatoire pour les nouvelles résidences ou les travaux de rénovation importants, et en testant et entreprenant des travaux de remise en état dans les résidences existantes.
  • Le cancer professionnel est la principale cause des décès attribuables au travail en Ontario. L’amiante cause la mésothéliome, ainsi que des cancers du poumon, du larynx et de l’ovaire. Environ 52 000 travailleurs en Ontario sont exposés à l’amiante dans leur milieu de travail. L’exposition professionnelle la plus courante à l’amiante survient dans l’industrie de la construction. Le registre d’inscription de l’amiante de l’Ontario devrait être élargi pour réunir des données sur tous les travailleurs qui pourraient avoir été exposés à ce carcinogène et devrait identifier les édifices publics contenant de l’amiante.

Une copie intégrale du rapport Indice de qualité du système de prévention 2016 est accessible à cancercare.on.ca/psqi. Cliquez ici pour consulter la Fiche d’information médias, laquelle présente les principales conclusions et occasions.

Path to Prevention— Recommendations for Reducing Chronic Disease in First Nations, Inuit and Métis (en anglais seulement), un rapport publié récemment par Action Cancer Ontario, fournit au gouvernement de l’Ontario les orientations recommandées axées sur des données probantes pour réduire l’exposition aux quatre principaux facteurs de risque de maladie chronique dans les collectivités autochtones, soit la consommation de tabac commercial, la consommation d’alcool, la sédentarité et les mauvaises habitudes alimentaires.